
L’automne donne des envie de plats roboratifs et d’un certain retour aux sources…

… retour qu’il convient d’étudier sérieusement avec une des bibles de la cuisine gastronomique alsacienne.

Choux rouge…Or violet de la cuisine…

La table est dressée façon ferme-auberge alsacienne : nappe à carreaux et à gros grains, simplicité des assiettes blanches, bouquet un brin défraîchi.

Hypericum et symphoria blanc

Sur les serviettes brodées, un ruban de Kelsch, tissu alsacien traditionnel à petits carreaux. Celui-ci provient de la boutique « La Maison de l’Alsace » à Paris, sur les Champs-Elysées qui ouvre chaque année son rayon déco, gastronomie et sa fantastique librairie régionale pour les fêtes de Noël.

De simples couverts bruns nacrés de la marque « Les Natives » jetent une couleur naturelle mais contrastée sur la nappe. Et bien sûr, les verres ballon à vin.

Vue d’ensemble d’une table à la bonne franquette…

Une bonne bouteille de Pinot Gris, vin hélas méconnu ou méprisé, accompagne l’entrée…

… du Munster aux dés de pommes de terres et lard flambé à l’Eau de Vie de Mirabelle ! Un délice signé par un grand chef alsacien chiné dans « Côté Est », magazine d’art de vivre consacré uniquement à l’Est de la France et d’ailleurs en Europe.

… le tout présenté dans une mini-cocotte Staub en fonte noire, pur produit alsacien, inégalable en qualité et en solidité.

En plat principal, potée de choix rouge aux pommes et marrons accomapgné de charcuteries alsacienne, le Kessler.

… Si l’apéritif a commencé avec des grisini détournés au cumin, autre épice très usitée en Alsace…

… il finit avec des poires Williams pochées au vin rouge (un assemblage de Syrah et de Grenache), avec de la vanille de Madagascar, du sucre roux et de la cannelle, épice que l’on retrouve souvent dans la pâtisserie alsacienne.

… la poire pochée s’arrose en dernier lieu de liqueur de mûres et s’accompagne aussi de ces mêmes baies fraîches…

Un délice à regarder comme un joyaux patiné…

… et à croquer !