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On ne croyait enfui, le voici qui revient, semblant invincible…. Cette année, l’hiver s’invite encore, y compris à ma table pour des plats roboratifs. Seul le dessert lancera une note d’espoir au printemps qui point timidement le bout de son nez, les premières fraises sur les étals prouvant que le soleil existe quelque part, en France…
Il fait froid, alors on va un peu attendre pour les repas de pleinement printaniers… Mon livre de recettes toscanes suggère un gratin d’oignons au fromage…
... un autre une salade d’hiver composée de Trévise, fenouil, endives et pecorino peppato…
Au marché de samedi, je suis tombée par miracle sur du pissenlit…il fera aussi partie de mon entrée… Les feuilles semblent être des tentacules prêtent à vous attraper avec leurs doigts crochus…
Le dessert sera une ode au printemps mêlant biscuits roses de Reims, fraises et mascarpone aux graines de vanille…
Les biscuits roses de Reims sont des boudoirs délicats un brin enneigés…
Ce seront des fraises Gariguettes de Charente, 100% françaises !
La pâte pour faire des grisini est en préparation..
… des olives violettes lui donne des airs de bâtons parsemés d’améthystes…
Ils sont fin prêts pour l’apéritif !
Des citrons dans un photophore viennent égayer le pourpre des sets de table en tissu, en fait des torchons HABITAT que j’ai trouvé si jolis que je les ai reconverti.
De simples serviettes en papier enroulée avec du raphia s’accordent avec les couverts brun nacré.
Des verres violet se fondent dans l’ensemble, le bois de la table en noyer ressort…
Il est temps de passer à table…
L’entrée est une explosion de couleurs…
Un peu de bresaola (viande de bœuf séchée épicée italienne) par-dessus pour corser l’ensemble.
Le plat principal est un gratin d’oignons jaunes au comté, bouillon de poulet maison, pain et parmesan.
Une note sucrée du Gerwurtz sera parfaite pour contre-balancer ce plat.
Servi en verrine, le tiramisu aux fraises (recette de Joël Robuchon), donne une note à la fois acide et doucement vanillée.
Les Dîners de Rosalie 