Dîner « Tout Truffe », dernier sursaut de l’Hiver

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Depuis le Nouvel An, le manteau de cheminée s’est épuré. Ne reste plus que quelques bougies, des luminaires scintillants et un chat fantaisie…

Pour marquer la fin de l’Hiver, une table d’une blanc pur est montée. Seul les rubans noirs qui traversent les serviettes brodées rappellent le noir de la truffe

Les verres à punch reconvertis en verres à eau sont lavés à l’eau chaude pour raviver leur éclat…

Verre à pied Zara Home. Verre à punch années 50.

Des serviettes brodées chinées dans une brocante sont ceintes d’un ruban de satin noir, seul couleur forte de la table.

Fourchettes anciennes et couteau de corne comme élément noir finissent la table.

– Nappe en lin tissé chinée posée sur une sous-nappe blanc cassé

-L’écrin du diamant noir…

Le livre référence qui a inspiré ce dîner. Les recettes sont très difficiles et expliquées de façon trop succinctes. Le sous-titre devrait être « Débrouillez-vous » !

Pendant ce temps, les roulés à la tapenade de truffe sont préparés pour l’apéritif…

Quelques plaids en fausse fourrure sont jetés sur les chaises…

-Apéritif : les feuillés à la tapenade de truffe sont servis avec du champagne…

-A l’italienne : sur un lit de roquette et de Mozzarella Burata crèmeuse, éclats de truffe, avec en assaisonnement, huile d’olive à la truffe et crème de vinaigre balsamique.

-En entrée, des ravioles fourrées au fois gras et aux brisures de truffe servies dans un bouillon

-Détail d’une raviole avant pliure.

Dessert : un des plus dur à faire. D’après la recette du Chef Edouard Loubet : Croustillant de chocolat à la ganache de truffe, crème anglaise  et crumble de truffe.

Christmas Time

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En ces temps troublés par une tempête, des guerres, des tracas ou tout simplement le blues de la fin d’année, malgré tout cela, je vous souhaite à tous et à toutes un Heureux Noël où que vous soyez ! Trinquons, buvons, ripaillons pour célébrer le cycle 2013 qui s’achève et les premiers jours de l’hiver. Joyeux Noël !

Un Cœur en Hiver…

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On ne croyait enfui, le voici qui revient, semblant invincible…. Cette année, l’hiver s’invite encore, y compris à ma table pour des plats roboratifs. Seul le dessert lancera une note d’espoir au printemps qui point timidement le bout de son nez, les premières fraises sur les étals prouvant que le soleil existe quelque part, en France…

Il fait froid, alors on va un peu attendre pour les repas de pleinement printaniers… Mon livre de recettes toscanes suggère un gratin d’oignons au fromage…

... un autre une salade d’hiver composée de Trévise, fenouil, endives et pecorino peppato…

Au marché de samedi, je suis tombée par miracle sur du pissenlit…il fera aussi partie de mon entrée… Les feuilles semblent être des tentacules prêtent à vous attraper avec leurs doigts crochus…

Le dessert sera une ode au printemps mêlant biscuits roses de Reims, fraises et mascarpone aux graines de vanille…

Les biscuits roses de Reims sont des boudoirs délicats un brin enneigés…

Ce seront des fraises Gariguettes de Charente, 100% françaises !

La pâte pour faire des grisini est en préparation..

… des olives violettes lui donne des airs de bâtons parsemés d’améthystes…

Ils sont fin prêts pour l’apéritif !

Des citrons dans un photophore viennent égayer le pourpre des sets de table en tissu, en fait des torchons HABITAT que j’ai trouvé si jolis que je les ai reconverti.

De simples serviettes en papier enroulée avec du raphia s’accordent avec les couverts brun nacré.

Des verres violet se fondent dans l’ensemble, le bois de la table en noyer ressort…

Il est temps de passer à table…

L’entrée est une explosion de couleurs…

Un peu de bresaola (viande de bœuf séchée épicée italienne) par-dessus pour corser l’ensemble.

Le plat principal est un gratin d’oignons jaunes au comté, bouillon de poulet maison, pain et parmesan.

Une note sucrée du Gerwurtz sera parfaite pour contre-balancer ce plat.

Servi en verrine, le tiramisu aux fraises (recette de Joël Robuchon), donne une note à la fois acide et doucement vanillée.

Et si s’fesait une p’tite Raclette ?

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Avec un Printemps pareil, on a dû mal à croire que les futurs beaux jours sont devant nous, alors, las d’attendre une température décente pour inaugurer des plats légers comme un souffle, je me suis rabattus, non sans gourmandise, sur la raclette ! Simple, rapide et convivial, elle vous sauve un repas improvisé entre amis sans prise de tête…

La nappe « poules » n’est pas ma préférée, je ne l’ai étrennée que 2 fois, dont une pour Pâques, mais elle est tout de même sympathique. Sinon, un simple verre de bistro, des couverts ordinaires enroulés dans la serviette assortie, et le tour est joué ! 

Un joli cœur en feutrine avec un motif montagne sera idéal pour l’occasion et plonger les inviter dans une ambiance de chalet savoyard…

Les patates sont en phase de cuisson, le seul travail culinaire de la soirée !

Qui dit raclette dit aussi charcuteries ! Mais là aussi, on prend de la qualité, comme ces fantastiques jambons italiens ramené par un ami. Ici, on les présente sur une assiette en ardoise, dont la texture rappelle les toits des chalets montagnards…

Fromage à raclette (la marque Richemond est vraiment bien), grosse salade iceberg, charcuterie et cornichons, petit vin blanc sec : tout est fin prêt pour commencer !

Je n’ai pas eu assez de poil dans la main pour ne pas concocter un dessert… un simple clafoutis est adéquat pour finir le repas sur une note simple, légère et fraîche avec ces griottes d’un rouge flamboyant ! Clafoutis dont je vous livre la recette ci-dessous. Vous verrez c’est l’enfance de l’art !

Clafoutis aux Cerises

Ingrédients (pour un clafoutis de 6/8 personnes)

600 gr de griottes (des surgelées de chez Picard sont parfaites pour ça ! Sinon, vous pouvez vous rabattre sur les bocaux de chez Andros au rayon conserves du supermarché, mais elles sont plus chères. Dans ce cas-là, prendre 2 bocaux.).

75g de beurre mou
100g de sucre fin
2 œufs+1 jaune
2,5 dl de lait
75g de farine
1 paquet de sucre vanillé
1 pincée de sel
Matériel : 1 moule rond ou rectangulaire en céramique ou en pyrex.

1). Allumez le four, thermostat 6 (180°)

2). Beurrez un plat à four et repartir un peu de sucre de façon à chemiser le moule.

3). Egouttez les cerises.

4). Préparez la pâte : mettez les œufs entiers et le jaune dans une terrine, ajoutez-y le sucre et la pincée de sel, travaillez le mélange jusqu’à ce qu’il blanchisse.

5). Faites à peine fondre le beurre sur feu doux, ajoutez-le dans la terrine, mélangez, puis ajoutez la farine en pluie et le lait ; travaillez la pâte jusqu’à ce qu’elle soit lisse et homogène.

6). Mettre les cerise dans le plat et versez la pâte dessus (avec un chinois il n’y aura pas de grumeaux); mais si vous battez le tout au fouet électrique, le résultat est lisse sans avoir besoins de ce procédé.

7). Mettre au four 35 à 40 minutes, le dessus doit être bien doré.

8). A sa sortie du four, saupoudrez de sucre vanillé. Se sert dans le plat de cuisson.

Fais-moi une crêpe, Suzette !

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Le week-end dernier, c’était la Chandeleur, belle tradition culinaire où il est de bon ton de faire des crêpes. Cette fois, j’ai voulu essayer la fameuse « crêpe Suzette », so French ! Un dessert dont l’origine remonte à 1896 au « Grand Café de Paris » de Monaco, que fréquentait assidument le Prince Edouard VII en compagnie d’une cocotte prénommée Suzette. Fruit d’une erreur d’un jeune commis, Henri Charpentier alors disciple d’Escoffier, ayant renversé le l’alcool sur un tas de crêpes posées sur un petit fourneau portatif , ce dernier eût l’idée de flamber les-dites crêpes et de poursuivre la recette comme si de rien n’était. Le Prince apprécia fortement cette nouveauté qui fût initialement baptisée par le commis « Crêpes Prince de Galles ». Mais la galanterie l’emporta sur la vanité, Edouard VII les rebaptisant à son tour « Crêpes Suzette » en hommage à sa compagne du moment, une jolie parisienne…

De la pâte à crêpes, mais pas que ! Des oranges non traitées, du @Cointreau, du sucre vanillé parfumé de zestes…

Le bol est bleu comme une orange…

Etape 1 : faire une crêpe ordinaire…(la pâte à crêpe a été enrichie en rhum, en poudre de vanille de Madagascar et en zestes d’orange…)

Etape 2 : la tremper dans une préparation de beurre fondu, de jus d’orange frais, de @Cointreau (ou toute autre liqueur de Mandarine), de sucre zesté…Porter à ébullition puis mettre la crêpe dedans quelques instants…

Etape 3 : il aurait fallut flamber la crêpe dorée à point, mais hélas, pour une raison que j’ignore, le feu n’a pas pris… tant pis ! Il existe pourtant des avis divergents : certains disent que l’authentique Suzette ne se flambe pas, d’autres ne peuvent souffrir l’idée de ce dessert sans cette étape flamboyante… Pourtant, dans les grandes brasseries, il est souvent de tradition de pratiquer cet art, ne serait-ce que pour ravir le client…

Souple et imbibée d’orange, la crêpe Suzette est prête à être servie…

Pliée en quatre, elle sera dévorée sans concession !

Dernier Goûter de Janvier

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Le mois de Janvier touche à sa fin, hélas ! Le sapin de Noël est devenu hors saison, lui jadis célébré, encensé au moindre regard… Il est bientôt temps de faire peau neuve et de le démonter… Mais avant, faisons un dernier petit tour pour en profiter…

Fraîchement revenus du marché, les narcisses blancs se sont invités…

…étoiles immaculées de l’hiver, les narcisses s’ouvrent timidement sur leurs pistils jaune bouton d’or…

La fin d’après-midi arrive, les suspensions de verre prennent une teinte chaude…

Quelques heures plus tôt, un fondant au chocolat a été confectionné en cuisine… Une base de chocolat noir râpé…

Après la cassonade, quelques cuillères de sucre vahiné maison…

…ajouté à de la poudre d’amandes, du beurre-pommade battu avec la cassonnade et des jaunes d’œufs…

Dernier tour de passe-passe, les blancs en neige mélangés avec délicatesse… et au four pour 45 minutes !

Il est 17 heures, les invités ne vont pas tarder…

Pour accompagner ce gâteau d’hiver, de la crème fouettée avec un zeste de vanille…

Croustillant à l’extérieur juste comme il faut, moelleux à l’intérieur, ce gâteau fond littéralement dans la bouche…

… pour accompagner le fondant, un excellent thé « Mariage Frères ». Le Paris-Bangkok aux saveurs de violette et de réglisse…

...dans l’or du soir qui tombe, un cœur un porcelaine se balance, savourant la douceur de ce moment partagé…

Mes remerciements à Cyrille qui a pris les photos de la partie goûter avec le talent qui le caractérise…

 

Note : retrouvez la recette de ce gâteau dans la page « Carnet de Recettes » (page située en haut à gauche du menu principal à l’en-tête du site). 

 

La Nouvelle Année 2013 s’invente en Rouge et Blanc…

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2013 est enfin arrivé, il est temps de passer des couleurs vives des fêtes à un style plus épuré…

Le manteau de cheminée se pare de simples branchages de baies rouges et de photophores blancs diffusant une lumière douce…

…le rêve en blanc et rouge se poursuit, une couronne de branchages givrée se pare d’un coeur de baies ceint d’un nœud de velours pourpre… Au centre brûle une bougie blanche et ronde dans un photophore qui se fond dans la couleur de la cheminée…

…Au plafond, les lumières rajoutent de la féérie à l’ensemble… L’Hiver en appelle toujours à l’imagination…

Le cœur de baies givrées figent la saison dans un ensemble joyeux…

…Parfois s’invite un bouquet de jacinthes odorantes, voire entêtantes !- Fleurs de Janvier qui parfument un intérieur d’une note fraiche et poudrée, tel un élixir désuet…

Jacinthes blanches, milliers d’étoiles fleurissant une voie lactée végétale…

…Pendant ce temps, un cœur en céramique dans le sapin suspend son vol…

…tandis qu’une couronne de velours pourpre ruisselante de cristaux rappelle que nous ne sommes pas loin de l’Épiphanie…

…le soir tombe, il est l’heure de se faire un thé à l’orange…

Une lanterne vénitienne s’illumine de mille lucioles blanches pendant que la nuit s’installe, pleine du Solstice d’hiver…

J -4 avant l’ouverture de la rubrique « Préparer Noël »…

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Parce que le 24 Novembre marque le premier jour de l’Avent, période des quatre semaines précédant Noël, Les Dîners de Rosalie proposeront une rubrique consacrée à la préparation des fêtes… A bientôt…

Au Bistrot…(février 2012)

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Ce soir, c’est dîner-bistrot… simple, rapide et chic ! Verres à vin typiques, nappe un brin rustique et porte-bouteille en osier, l’esprit brasserie est là !

La table se pare d’une nouvelle nappe à rayures couleur café. Sans chichis, assiettes grises simples et serviettes en papier ! Il est exceptionnel que j’utilise un tel subterfuge… les serviettes de table en tissu sont de rigueur d’habitude !

Table vue du ciel…

Un motif suffisamment discret et de bon goût.

Photophore avec sa bougie brun foncé assorti à la nappe…

Entrée : un classique avec sa vichyssoise poireaux/céleri/pommes de terres/bouillon maison. Le tout servi dans une mini cocotte en fonte Staub.

Comme on est au bistrot, on opte pour une limande et sa sauce au beurre blanc/échalote et ses pâtes fines italiennes séchées au soleil.. un régal !

Et en dessert, une simple crêpe dont la pâte a été enrichie avec de l’eau de vie de mirabelle, le tout supportant une garniture de fruits rouges.

Fondue savoyarde de Décembre

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We wish you a merry christmas, oh, oh, ho ! Le sapin est là et les stalactites lumineuses aussi…

Lanterne pour ajouter une note chaleureuse à la table

Transparence d’un verre bullé couleur Garance…

Nappe et serviettes en lin, verres-gobelet rouges et cœurs en feutre rouge aux motifs artisanat de montagne…

Voleur songeur…

Tout est prêt pour une soirée montagnarde…

Dans la terrine rouge Garance, une salade de fruits des bois en guise de dessert…idéal après une fondue savoyarde…

Accueil des invités avec lanterne en fer forgé et sur les côtés, des jacinthes, fleurs d’hiver par excellence…